Ricardo Izquierdo, nous présente un nouvel album « Kikun Pelu Mi Wa » (« Peindre avec mes racines » en Yoruba). Il a composé la musique pour cette formation à géométrie variable et s’est entouré de musiciens avec lesquels il collabore depuis de nombreuses années. On y retrouve une fluidité de jeu, qui reflète un subtil dialogue, une complicité tissée au fil des années

Kikun Pelu Mi Wa est le fruit d’un quête transculturelle afro-diasporique. Ce projet très personnel et ambitieux est nourrit par ses racines afro-cubaines, aussi bien culturelles que religieuses ce qui marque, dans sa carrière une nouvelle écriture musicale nous plonge au cœur de ses premières influences de son enfance, au cœur de la ville portuaire de Matanzas, l’un des principaux berceaux de la musique afro-cubaine

Cet album rend un vibrant hommage à ce haut lieu de la culture cubaine où cohabitent musique, danse et poésie en harmonie depuis des centaines d'années. Cet environnement a conservé toute son authenticité et sa ruralité qui reste ancré dans les cultures africaines Yoruba

Traverser cet album c’est découvrir une succession de portraits sonores des Orishas et quelques légendes et mythes de ce panthéon culturel : Eleguà (Libellule), Oggun (Verde y Negro), Obbatalà (Autour du Jardin), Yemaya (Adentro), Aggayu (Pa’Aggayu), Oshun (Elle), Olodumare (E.I.I.O), Elegua (Tùn, Tùn, Tùn), et un hommage Abakùa dans le titre « Pueblo Nuevo».

Cet album est l'aboutissement d'un long travail d'analyse dans le processus de création et d'écriture où se tissent une singulière rencontre entre ses origines et le jazz.
Cette création démarre un processus d’exploration de son héritage, et l’amène à l’ouverture de multiples collaborations avec des artistes Cubains, Béninois, Nigérians, Ghanéens, Brésiliens,

ou encore États-uniens.